Decourrier Mantes

"En somme, un lever de rideau en fanfare."


POUR SA RENTREE LA NACELLE JOUE LA CARTE DU RIRE


C’est une histoire belge qui vaut le détour. Pour la première des vingt-et-une représentations qui seront données sur l’ensemble de cette nouvelle saison, Luc Apers a mis le public de La Nacelle dans sa poche. Des cartes plein les manches, ce “manipulateur” a mystifié son monde. Campant le petit Paul, féru de magie, l’artiste venu du plat pays conte avec poésie et humour les tribulations de ce prestidigitateur en herbe passé maître dans son art.

 

Teinté de philosophie

 

Son plus beau tour a sans doute été celui de gagner puis de reconquérir le coeur de Nathalie, de qu’il tombe éperdument amoureux à l’âge de 17 ans. Loin de sombrer dans le pathos, le spectacle est teinté de philosophie : initialement, Paul joue pour épater. Il finira par épater sa belle car il ne joue plus de rôle. Le show, en totale interaction avec les spectateurs, a émerveillé une assemblée conquise. En somme, un lever de rideau en fanfare.